About
"Artiste franco-écossaise, Maya McCallum est née en 1978. Elle vit et travaille à Paris. Après des études en Arts Plastiques à lʼUniversité de Paris I, Maya McCallum écume dès 1995 la scène musicale indé avec de nombreux projets à lʼesprit DIY revendiqué. Très tôt fascinée par le surréalisme, le psychédélisme ou la dimension médiumnique de certains artistes issus de lʼart brut, Maya pose définitivement ses guitares début 2014 pour reprendre le dessin.
Guidée par une irrépressible urgence, elle entame alors la série "Day Dreaming", obsessionnelles fresques érotico-baroques réalisées en se coupant du monde extérieur durant de longues semaines. Fusionnant esthétique cinquecento, décorum steampunk et symbolique ésotérique, Maya McCallum livre ainsi une œuvre sensuelle, subversive, clairement habitée.
Sa participation remarquée au group show "Riot Girls", programmé par la galerie Arts Factory en 2017, l'encourage à explorer des territoires beaucoup plus intimes dans la série "Jardins Secrets" présentée en 2019. Maya McCallum entame alors une réflexion sur l'autoportrait qu'elle développe aujourd'hui pour l'exposition "Double Trouble".
"D'un point de vue historique, l'autoportrait féminin a longtemps permis aux femmes artistes de revendiquer un statut dans la société et le champ des arts, largement dominé par les hommes. Se représenter en tant que femme dans l'exercice de leur pratique faisait office de signature ... car leur signature à proprement parler n'avait aucune valeur juridique. L'autoportrait leur a aussi permis de rompre avec la représentation de la femme telle qu'elle était véhiculée jusque là - et encore aujourd'hui - dans la tradition culturelle masculine, faisant de la femme l’objet du regard de l’homme et non pas le sujet de son propre regard.
Avec l'autoportrait les femmes soulignent, questionnent et déplacent les représentations. Il ne s'agit plus de la femme modèle, muse, surface de projection, ni de représenter la femme comme allégorie de la peinture, sans identité devant son chevalet, mais bien de sa propre définition identitaire. Dans un registre plus léger, ma série d'autoportraits fait également écho au mythe de Narcisse en ce qu'il a de si pertinent de nos jours, tant notre environnement quotidien valorise la mise en scène de soi, le règne du selfie et de l'auto-like".
Véritable travail d'orfèvre cerné par des enluminures ébouriffantes de précision, les dessins de Maya McCallum sont une passionnante mine de références sur la psychanalyse, lʼhistoire de lʼart ou la religion. Ils dévoilent en filigrane une oeuvre féministe et engagée, tout en imposant une artiste singulière sur la scène graphique contemporaine."
Laurent Zorzin, galerie Arts Factory
Expositions personnelles
2022 : exposition à la galerie Sterput, Bruxelles
2021: Double Trouble
Galerie Arts Factory, Paris
2019: Jardins Secrets
Galerie Arts Factory, Paris
2016: Day Dreaming II
Atelier des Vertus, Paris
2014: Day Dreaming I
Atelier des Vertus, Paris
Expositions collectives
5 juin au 25 septembre 2022 : ARTS FACTORY /25 ans au cœur de la scène graphique, centre d’art contemporain de l’abbaye d’Auberive
2021: Psyché Stories - Les 10 ans de l'Atelier Galerie NM Laoutec, Paris
2019: Les Crocs Électriques
Galerie Arts Factory, Paris
2017: Riot Girls - Les Filles cachées de Clovis Trouille
Galerie Arts Factory, Paris
2014: Tout Est Bon Dans Le Cochon
Jardin d'Alice / Gare XP, Paris
Publications
La Tranchée Racine, #36, Éditions United Dead Artist, 2021
Jardins Secrets , Éditions Arts Factory, 2019
Les Crocs Électriques, #157, 2018
Fantasma , Éditions Joie Panique, 2018
Riot Girls : Les Filles cachées de Clovis Trouille, Éditions Arts Factory & ass. Clovis Trouille, 2017
Press review
À écouter sur toutes les plateformes de streaming
À écouter sur toutes les plateformes de streaming
Pour toute information : mayamccallumATyahoo.fr